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Cabinets d’avocats : Interfimo publie son étude sur les prix de cession

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Cabinets d’avocats : Interfimo publie son étude sur les prix de cession
Cabinets d’avocats : Interfimo publie son étude sur les prix de cession

Réalisée sur plus de cent cabinets français parmi les dossiers de transaction soumis à Interfimo, la nouvelle étude sur les prix de cession des cabinets d’avocats montre une augmentation sensible des prix en cinq ans.
Zoom sur des statistiques précieuses pour éclairer acquéreurs et cédants.

Cinq ans après la précédente, la nouvelle étude réalisée par Interfimo sur les prix de cession des cabinets d’avocats propose une analyse sur un échantillon d’une centaine de cabinets français, avec un CA médian de 550 K€. L’échantillon est caractérisé notamment par une grande hétérogénéité en termes de taille et de volume d’activité. 17 % sont des cabinets de plus de 2 millions d’euros.

2017-2022 : les prix de cession en hausse

En cinq ans, le prix de cession moyen national affiche une hausse sensible en passant de 54 % à 60 % du chiffres d’affaires et à 1,4 fois l’excédent brut d’exploitation (+ 0,1 point). En pourcentage du chiffre d’affaires, ce sont les associations de collaborateurs (17 % des transactions) qui se vendent le plus cher. En coefficient d’excédent brut d'exploitation (EBE), les ventes entre associés ont la moyenne la plus élevée (1,6 fois l’EBE), le maintien du cédant valorisant le cabinet à la hausse. Les croissances externes sont quant à elles les opérations les moins valorisées. Si la taille du cabinet a peu d’impact sur le prix de vente, l’étude note toutefois que les grosses structures sont vendues plus chères. En effet, la part importante d’activité de conseil et souvent mieux valorisée que l’activité contentieux.

L’étude concerne également les cabinets d’avocats au conseil (10 % des dossiers étudiés), dont les prix de cession sont en moyenne plus élevés : 78 % du CA et 1,6 fois l’EBE.

Davantage de “ventes à soi-même"

En 2022, 44 % des installations représentent des “ventes à soi-même", c'est-à-dire des cessions dans lesquelles le cédant reste largement majoritaire de la structure qu’il rachète (souvent dans le cadre d’une passation ou dans un objectif de transmission). L’étude constate que ces ventes à soi-même sont cédées à un prix légèrement supérieur à la moyenne en pourcentage de CA (62 % du CA). “Cela s’explique notamment par l’absence de déperdition de la clientèle dans une profession au fort intuitu personae” explique Blandine Pisaneschi, responsable du pôle évaluation chez Interfimo.

En coefficient d’EBE en revanche, le prix de vente est en deçà de la moyenne, conséquence d’une bonne rentabilité de ces cabinets. L’indicateur EBE, en ce qu’il constitue la marge bénéficiaire, permet en effet d’intégrer la notion de rentabilité dans les valorisations.

Une forte dispersion géographique

L’étude montre un niveau de dispersion élevé au niveau national avec une moyenne des prix égale à 1,5 fois l’EBE en Ile-de-France et à 1,2 dans le Grand Nord-Est. L’Ile-de-France est aussi la région où l'on constate la plus grande dispersion, avec 60 % des transactions qui s’inscrivent entre 1 et 1,7 fois l’EBE. Rappelons que le barreau de Paris représente à lui seul 43 % des avocats.

Accéder à l’intégralité de notre Étude : Les prix des cabinets d'avocats

Pour en savoir plus : Evaluer pour acheter, s'associer, vendre et Comment évaluer un fonds libéral ?

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